ET SI ON NOUS AVAIT MENTI ?
Moi qui suis le pur produit des années féministes, qui ai toujours été conditionnée à croire qu'hommes et femmes étaient égaux, et qui en ai stupidement déduit, par facilité, sans trop m'interroger, que nous étions pareils, moi qui ai toujours mené ma carrière à la façon d'un homme - c'est du moins ce que je me racontais, en m'aidant de tailleurs-pantalons qui aujourd'hui me font sourire - , il m'a fallu attendre plus de quarante ans pour comprendre à quel point je me plantais.
On m'aurait menti ? On nous aurait menti ?
A part que je ne sais pas qui est ce "on", la réponse est oui.
On nous a fait croire qu'on était pareilles que les hommes
- on s'en est nous-memes stupidement convaincues - pour nous donner l'énergie de nous battre avec leurs armes : l'esprit de compétition, la rage de vaincre, le besoin de supplanter les autres. Alors que ce ne sont pas les notres.
Les hommes s'affrontent, les femmes coopèrent, les hommes ont besoin de pouvoir, les femmes d'harmonie, les hommes ne se jugent entre eux que sur les résultats obtenus, les femmes sur les moyens d'y parvenir.
Ces quelques affirmations ne découlent pas de statistiques vaseuses sur un échantillon approximativement représentatif. Elles ne résultent pas non plus de vagues préjugés légèrement sexistes.
Elles sont la conclusion indiscutable de constatations scientifiques. Etablies sur l'observation minutieuse des caractères archaiques des deux genres, féminin et masculin, tels qu'ils ont été conditionnés par les roles qui leur ont été attribués durant des millions d'années. Tels qu'ils ont pu influencer le cerveau et ses configurations, les hormones et leur taux de sécrétions. Et tels qu'on peut encore aujourd'hui le vérifier par scanner, IRM, analyses sanguines...
Et si, malgré toutes ces évidences, on a réussi à nous faire croire qu'hommes et femmes étaient pareils, ce n'est pas pour nous induire en erreur. Pas pour se foutre de notre gueule. Pas pour semer la zizanie. Mais pour aider la société à passer à l'étape suivante.