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Préambule
11/03/2007 13:15
ET SI LA FEMME AVAIT TOUT INTERET A LE SAVOIR?
Le lendemain, j'allai m'acheter le livre en question. Et puis, comme je ne fais pas les choses à moitié, j'achetai aussi tous ceux en pile à coté sur le meme sujet. Enfin, comme je suis infiniment consciencieuse, j'ai également raflé tous les manuels de biologie, anatomie, endocrinologie et autres ouvrages de vulgarisation médicale à ma portée. Je les ai lus. Tous. En entier. De la première à la dernière ligne. Et je dois dire honnetement que j'ai appris un tas de choses. Des choses qu'on devrait nous dire dès l'école primaire, histoire de favoriser une bonne cohabitation entre les deux sexes. Des choses qu'on devrait nous expliquer aussi tot que possible, pour que ça devienne des réflexes. "On ne met pas les doigts dans la prise" , "On ne traverse pas au vert" , au meme titre que: "On ne s'attend pas à ce qu'un homme se lève la nuit pour porter secours à son enfant qui gémit, à moins qu'on n'ait pris la peine de le réveiller pour l'en informer. " Répétez après moi. Voilà. C'est comme ça. Et il faut faire avec.
A ce stade-là, je commençais à disposer d'un matériel correct pour me montrer honorablement indulgente vis-à-vis de mon conjoint en toute circonstance. Et pour éviter un certain nombre de conflits inutiles.
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Préambule
24/03/2007 11:20
ET SI LES LIVRES DEVENAIENT LISIBLES ?
Par contre, mon mari, qui n'avait pas suivi la meme formation intensive que moi, continuait à me reprocher de ne pas etre foutue de me rappeler où j'avais garé la voiture, ou de m'enteter à bavasser des heures entières au téléphone avec mon amie que je venais à peine de quitter.
Dénué de ma culture encyclopédique à propos des différences fondamentables et indiscutables entre l'homme et la femme, il continuait à me gonfler avec des détails dont je savais bien, moi, ne pas etre responsable; ce que je trouvais profondément injuste.
Je lui ai donc alors demandé de bien vouloir compulser les quelques ouvrages qui m'avaient ramenée à la raison et conduite à l'indulgence.
Il a commencé. Et a aussitot renoncé.
Car il faut admettre que ce qui est agaçant avec ces livres, c'est qu'ils sont illisibles.
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Préambule
24/03/2007 11:42
ET SI J'ETAIS VOTRE BONNE COPINE ?
Alors voilà, disons que je suis votre bonne copine. Je vous livre en un seul bouquin, et plutot pas épais, tout ce qui mérite d'etre su et retenu sur le sujet. Assorti de tout ce que j'ai pu observer, entendre et receuillir sur ce thème, dans la vie courante. Avec en prime ma théorie, désormais très aboutie, sur la question.
Comment ça, quel sujet ? Comment ça, quel thème ?
Comment ça, quelle question ?
Les différences entre l'homme et la femme. Car l'homme et la femme sont différents. Egaux, mais désespérément différents. Dès la naissance. Et pour toujours. Et là, forcément, ce n'est pas de l'appareil génital et de la silhouette en général que je parle. Mais de tout le reste. Je dis bien tout le reste : le cerveau, les hormones, les perceptions, les aptitudes, les comportements...
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Préambule
24/03/2007 12:39
ET SI ON NOUS AVAIT MENTI ?
Moi qui suis le pur produit des années féministes, qui ai toujours été conditionnée à croire qu'hommes et femmes étaient égaux, et qui en ai stupidement déduit, par facilité, sans trop m'interroger, que nous étions pareils, moi qui ai toujours mené ma carrière à la façon d'un homme - c'est du moins ce que je me racontais, en m'aidant de tailleurs-pantalons qui aujourd'hui me font sourire - , il m'a fallu attendre plus de quarante ans pour comprendre à quel point je me plantais.
On m'aurait menti ? On nous aurait menti ?
A part que je ne sais pas qui est ce "on", la réponse est oui.
On nous a fait croire qu'on était pareilles que les hommes
- on s'en est nous-memes stupidement convaincues - pour nous donner l'énergie de nous battre avec leurs armes : l'esprit de compétition, la rage de vaincre, le besoin de supplanter les autres. Alors que ce ne sont pas les notres.
Les hommes s'affrontent, les femmes coopèrent, les hommes ont besoin de pouvoir, les femmes d'harmonie, les hommes ne se jugent entre eux que sur les résultats obtenus, les femmes sur les moyens d'y parvenir.
Ces quelques affirmations ne découlent pas de statistiques vaseuses sur un échantillon approximativement représentatif. Elles ne résultent pas non plus de vagues préjugés légèrement sexistes.
Elles sont la conclusion indiscutable de constatations scientifiques. Etablies sur l'observation minutieuse des caractères archaiques des deux genres, féminin et masculin, tels qu'ils ont été conditionnés par les roles qui leur ont été attribués durant des millions d'années. Tels qu'ils ont pu influencer le cerveau et ses configurations, les hormones et leur taux de sécrétions. Et tels qu'on peut encore aujourd'hui le vérifier par scanner, IRM, analyses sanguines...
Et si, malgré toutes ces évidences, on a réussi à nous faire croire qu'hommes et femmes étaient pareils, ce n'est pas pour nous induire en erreur. Pas pour se foutre de notre gueule. Pas pour semer la zizanie. Mais pour aider la société à passer à l'étape suivante.
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Préambule
25/04/2007 18:58
ET SI ON CHANGEAIT DE VALEURS ?
Voilà des millions d'années que le monde est sous l'emprise des valeurs masculines, avec certains résultats moyennement satisfaisants. Une fois que notre société occidentale a eu de quoi se nourrir et s'abriter, les deux roles fondamentaux assignés à l'homme, on tournait un peu en rond. A vide.
Les valeurs masculines avaient fait leur temps.
Mal appliqué, l'esprit de combativité ne mène qu'à la guerre, qui détruit. Mal utilisé, l'esprit de compétition conduit à gagner toujours plus, à faire toujours plus, à produire toujours plus. Bref, à toujours plus, jamais à mieux. Quitte à tout abimer, à tout polluer, à se nourrir de travers et à vivre à l'envers.
Le moment était venu: les valeurs féminines de partage, d'harmonie, d'attention aux autres et de solidarité - la gauche n'a pas le monopole du coeur, pas plus que les femmes, mais quand meme... avaient tout intéret à etre appelées à la rescousse.
Mais comment les faire émerger ?
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Préambule
25/04/2007 19:16
ET SI ON FEMINISAIT LA SOCIETE ?
La réponse est apparue dans les années 70: en laissant croire aux femmes qu'elles avaient les moyens de lutter à armes égales avec les hommes.
Si, avant d'escalader un sommet, on me raconte que j'ai aux pieds des chaussures à clous, je me lance. Si je me rends compte que j'ai des mules en satin, je passe mon tour. D'accord, il aurait été assez logique de vérifier. Mais on n'y a pas pensé. Nous avions le destin du monde entre les mains, rien que ça. Il fallait bien qu'on soit un peu shootées à l'inconscience.
Pour que les femmes osent revendiquer une autre place, briguer les postes de première ligne, obtenir les postes de décision, avoir entre les mains les leviers de commande. Et prennent le pouvoir pour faire valoir leur façon de penser et de gérer les problèmes. Pendant trente ans, les femmes ont du passer pour ce qu'elles ne sont pas, ça fait beaucoup. C'est fatigant. Aujourd'hui, bas les masques. On peut enfin etre nous-memes. Egales. Mais différentes.
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