|
|
|
|
|
Préambule
24/03/2007 11:42
ET SI J'ETAIS VOTRE BONNE COPINE ?
Alors voilà, disons que je suis votre bonne copine. Je vous livre en un seul bouquin, et plutot pas épais, tout ce qui mérite d'etre su et retenu sur le sujet. Assorti de tout ce que j'ai pu observer, entendre et receuillir sur ce thème, dans la vie courante. Avec en prime ma théorie, désormais très aboutie, sur la question.
Comment ça, quel sujet ? Comment ça, quel thème ?
Comment ça, quelle question ?
Les différences entre l'homme et la femme. Car l'homme et la femme sont différents. Egaux, mais désespérément différents. Dès la naissance. Et pour toujours. Et là, forcément, ce n'est pas de l'appareil génital et de la silhouette en général que je parle. Mais de tout le reste. Je dis bien tout le reste : le cerveau, les hormones, les perceptions, les aptitudes, les comportements...
| |
|
|
|
|
|
|
|
Préambule
24/03/2007 12:39
ET SI ON NOUS AVAIT MENTI ?
Moi qui suis le pur produit des années féministes, qui ai toujours été conditionnée à croire qu'hommes et femmes étaient égaux, et qui en ai stupidement déduit, par facilité, sans trop m'interroger, que nous étions pareils, moi qui ai toujours mené ma carrière à la façon d'un homme - c'est du moins ce que je me racontais, en m'aidant de tailleurs-pantalons qui aujourd'hui me font sourire - , il m'a fallu attendre plus de quarante ans pour comprendre à quel point je me plantais.
On m'aurait menti ? On nous aurait menti ?
A part que je ne sais pas qui est ce "on", la réponse est oui.
On nous a fait croire qu'on était pareilles que les hommes
- on s'en est nous-memes stupidement convaincues - pour nous donner l'énergie de nous battre avec leurs armes : l'esprit de compétition, la rage de vaincre, le besoin de supplanter les autres. Alors que ce ne sont pas les notres.
Les hommes s'affrontent, les femmes coopèrent, les hommes ont besoin de pouvoir, les femmes d'harmonie, les hommes ne se jugent entre eux que sur les résultats obtenus, les femmes sur les moyens d'y parvenir.
Ces quelques affirmations ne découlent pas de statistiques vaseuses sur un échantillon approximativement représentatif. Elles ne résultent pas non plus de vagues préjugés légèrement sexistes.
Elles sont la conclusion indiscutable de constatations scientifiques. Etablies sur l'observation minutieuse des caractères archaiques des deux genres, féminin et masculin, tels qu'ils ont été conditionnés par les roles qui leur ont été attribués durant des millions d'années. Tels qu'ils ont pu influencer le cerveau et ses configurations, les hormones et leur taux de sécrétions. Et tels qu'on peut encore aujourd'hui le vérifier par scanner, IRM, analyses sanguines...
Et si, malgré toutes ces évidences, on a réussi à nous faire croire qu'hommes et femmes étaient pareils, ce n'est pas pour nous induire en erreur. Pas pour se foutre de notre gueule. Pas pour semer la zizanie. Mais pour aider la société à passer à l'étape suivante.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Préambule
25/04/2007 18:58
ET SI ON CHANGEAIT DE VALEURS ?
Voilà des millions d'années que le monde est sous l'emprise des valeurs masculines, avec certains résultats moyennement satisfaisants. Une fois que notre société occidentale a eu de quoi se nourrir et s'abriter, les deux roles fondamentaux assignés à l'homme, on tournait un peu en rond. A vide.
Les valeurs masculines avaient fait leur temps.
Mal appliqué, l'esprit de combativité ne mène qu'à la guerre, qui détruit. Mal utilisé, l'esprit de compétition conduit à gagner toujours plus, à faire toujours plus, à produire toujours plus. Bref, à toujours plus, jamais à mieux. Quitte à tout abimer, à tout polluer, à se nourrir de travers et à vivre à l'envers.
Le moment était venu: les valeurs féminines de partage, d'harmonie, d'attention aux autres et de solidarité - la gauche n'a pas le monopole du coeur, pas plus que les femmes, mais quand meme... avaient tout intéret à etre appelées à la rescousse.
Mais comment les faire émerger ?
| |
|
|
|
|
|
|
|
Préambule
25/04/2007 19:16
ET SI ON FEMINISAIT LA SOCIETE ?
La réponse est apparue dans les années 70: en laissant croire aux femmes qu'elles avaient les moyens de lutter à armes égales avec les hommes.
Si, avant d'escalader un sommet, on me raconte que j'ai aux pieds des chaussures à clous, je me lance. Si je me rends compte que j'ai des mules en satin, je passe mon tour. D'accord, il aurait été assez logique de vérifier. Mais on n'y a pas pensé. Nous avions le destin du monde entre les mains, rien que ça. Il fallait bien qu'on soit un peu shootées à l'inconscience.
Pour que les femmes osent revendiquer une autre place, briguer les postes de première ligne, obtenir les postes de décision, avoir entre les mains les leviers de commande. Et prennent le pouvoir pour faire valoir leur façon de penser et de gérer les problèmes. Pendant trente ans, les femmes ont du passer pour ce qu'elles ne sont pas, ça fait beaucoup. C'est fatigant. Aujourd'hui, bas les masques. On peut enfin etre nous-memes. Egales. Mais différentes.
| |
|
|
|
|
|
|
|
Introduction
25/04/2007 21:56
L'homme et la femme sont égaux.
Mais différents.
Pendant des millions d'années, qui aurait eu l'idée de remettre en cause l'idée que les hommes et les femmes étaient différents? Depuis l'époque où l'homme partait à la chasse pour en rapporter le repas familial, et la Femme restait dans la grotte pour veiller sur le feu et les enfants, ça allait tellement de soi que personne n'aurait pris la peine ni de le nier, ... ni de le soutenir.
Et puis la révolution féministe est passée par là. Et a tout balayé, jusqu'aux plus indiscutables évidences. A force de répéter que les hommes et les femmes étaient égaux, certains ont fini par entendre qu'ils étaient pareils. Et tout le monde a fini par admettre cette parité comme une nouvelle vérité.
Il est alors devenu politiquement correct de considérer les hommes et les femmes semblables en tout point. Oser attirer l'attention sur une disparité, meme minime, c'était immanquablement se faire traiter, au choix, de rétrograde, de phallocrate ou de misogyne. Parfois meme les trois à la fois. Meme quand vous étiez vous-meme une femme.
Cette époque a marqué le début de la Grande Confusion.
Confusion des roles: une fois les archétypes brisés, à quel modèle se référer? Comment se trouver? S'y retrouver? C'est quoi, un homme? C'est quoi, une femme? D'accord, maintenant, un homme, ça a le droit de pleurer, mais ça m'avance à quoi, à part à avoir les yeux qui piquent? D'accord, les femmes, ça a le droit de conduire un camion. Mais j'en fais quoi, moi, d'un camion, dans ma rue, où j'ai déjà du mal à garer ma Mini...
Et surtout, confusion des sentiments: si les hommes et les femmes sont pareils, ils attendent forcément les memes choses de la vie en général, de l'amour et du couple en particulier. Alors pourquoi elle fait la gueule quand j'ai besoin de m'isoler? Et pourquoi il se fout de la mienne quand je lui demande de me le dire, qu'il m'aime? Pourquoi elle devient folle quand je lui assure que cette nuit, je n'ai pas entendu le bébé pleurer? Et pourquoi il me regarde comme si j'étais limite demeurée parce que je suis incapable de retrouver mon chemin sur une carte?
Bilan: la confusion. Générale.
Longtemps, on a reproché aux hommes et aux femmes de ne pas se parler. On leur conseillait vivement de "communiquer". Là, ils se parlent. Mais ils ne se comprennent pas. Pire, ils ne s'entendent pas. Jusqu'au conflit. Au bureau. A la maison. Avec un collègue. Un ami. Ou son mari.
Pas étonnant: en réalité, on se parle, mais on ne parle pas la meme langue. Sans le savoir. Car à force de croire qu'on est pareils, on pense qu'on pense pareil.
Voilà pourquoi, à la toute fin du siècle dernier (le 20eme...), certains observateurs bien intentionnés ont eu la bonne idée de se ressaisir et de tout remettre à plat. Ils ont alors pu réaffirmer avec force ce que nous avons toujours su avec évidence: les hommes et les femmes sont différents. Seulement là, il ne suffisait plus de le dire. Il fallait le démontrer. Preuve à l'appui. Avec, en main, observations cliniques sur des milliers de sujets, comptes rendus d'explorations indiscrètes dans les laboratoires aux vitres sans tain truffés de caméras, scanners, analyses sanguines, bilans hormonaux, IRM, et autres examens médicaux.
Bien sur, il ne s'agissait pas de prouver qu'anatomiquement, nous étions différents: on a beau etre aveuglés par vingt-cinq ans de conditionnement, il nous reste un minimum de bon sens et de lucidité. Mais que psychologiquement, compte tenu de notre configuration cérébrale et de nos sécrétions hormonales, nous n'avons rien en commun.
Le résultat est là: les hommes et les femmes sont différents. Ni pires. Ni meilleurs. Juste différents. Et parfaitement égaux par ailleurs, si vraiment on souhaite se placer sur ce plan.
On n'a pas l'impression d'avoir beaucoup avancé en disant cela, et pourtant !
Accepter l'idée que l'autre est différent, c'est accepter qu'il ne pense pas comme nous. Qu'il n'attend pas la meme chose que nous. Mais aussi qu'il ne peut pas nous donner ce qu'on attend ; puisqu'il ne sait pas qu'on l'attend ; et qu'on n'a pas pensé à le demander. C'est admettre qu'il ne nous fait pas mal juste parce qu'il est indifférent, ou maladroit, ou méchant, mais parce qu'il ne sait pas que là, pour nous, aie, c'est pas supportable. C'est considérer que si, parfois, il se comporte à nos yeux comme un extraterrestre, c'est bien parce qu'il vient d'une autre planète, et pas parce qu'il cherche à nous faire honte devant nos meilleurs amis.
Si, chez vous, au beau milieu d'un diner, un invité se met à roter bruyamment, une onde de mépris va vous submerger. Et gagner tous les convives. Parfois meme jusqu'à l'agressivité. Normal.
Maintenant, si vous savez que cet invité est marocain. Et que, dans son pays, roter, quand on est bien éduqué, c'est une marque indispensable de politesse et de courtoisie, c'est faire savoir à la maitresse de maison qu'on a bien mangé, en qualité et en quantité, là, vous n'allez pas lui en vouloir une seconde. Parce que, puisqu'il n'est pas comme vous, qu'il est fait comme ça, que c'est sa nature, donc son droit, bref, qu'il a toutes les raisons d'etre comme il est, vous allez vous montrer compréhensif et indulgent. Et lui sourire gentiment.
Et si vous vous montriez aussi compréhensif et indulgent avec ceux qui partagent votre vie quotidienne?
Car admettre que l'autre est différent, c'est déjà s'efforcer le le comprendre. C'est apprendre à pardonner. A passer l'éponge. A effacer l'ardoise, dans un premier temps, pour remettre les compteurs à zéro. Ensuite, on s'exerce. On se retient de conclure trop vite qu'on a en face de soi un idiot, un paresseux, ou une inadaptée. On s'entraine à mieux savoir comment l'autre fonctionne. On s'attache à découvrir les origines de ses différences. Et on peut meme se surprendre à y prendre gout. A les apprécier. A ne plus pouvoir s'en passer. Un jour, on s'efforce de désamorcer les conflits avant qu'ils ne s'enclenchent. Le lendemain, on critique moins. On complimente plus. Bref, peu à peu, on apprend à vivre mieux avec les autres. Ce qui est infiniment agréable. On essaie?
| |
|
|
|
|
|
|
|
L'homme et la femme ne sont pas faits pareils. Et là, c'est du cerveau qu'on parle...
26/04/2007 19:18
Tous les auteurs sont d'accord sur une chose: tout a commencé au commencement. Du monde. Disons autour de l'homme et la femme des cavernes. Pour des raisons qu'aucun n'explicite - peut etre tout simplement parce que, meme à l'époque, ce sont les femmes qui faisaient les bébés et, dans la foulée, s'en sont occupées -, les roles ont été répartis de la façon suivante: les hommes, seuls ou en bande, à la chasse, les femmes, en groupe, dans la grotte, avec feu et enfants. Chacun a donc du s'adapter à sa tache, et développer les talents nécessaires pour l'accomplir. Bien sur, avec toutes ces journées passées dehors, par tous les temps, les hommes ont fini par devenir plus grands, plus forts, plus résistants. Quant aux femmes, dont la zone d'intervention était réduite, mais qui veillaient au plus précieux, elles ont amélioré leur attention, leur sens de l'observation, leur capacité d'éveil et d'acuité.
| |
|
|
|
|